Jérémie BACHET – 7 décembre 2025

 

Vous vous souvenez quand je vous disais qu’Euphoria était en avance sur son temps ? Eh bien, Bonding l’est aussi. Mais d’une manière complètement différente.

 

Cette petite série Netflix raconte l’histoire de Tiff, étudiante en psychologie le jour, dominatrice professionnelle la nuit. Et de Pete, son meilleur ami gay qu’elle recrute comme assistant. Avec seulement 2 saisons et des épisodes de 15 minutes, Bonding ne s’étire pas inutilement. C’est rafraîchissant à l’ère des séries interminables.

 

Une série qui dédramatise le BDSM

Pratiques BDSM, consentement, professionnalisation du travail du sexe, anxiété sociale,coming-out, amitié… Cette série aborde tout ça avec une légèreté surprenante.

La série démystifie le monde du BDSM professionnel avec un ton à la fois drôle et respectueux. Elle montre des dominatrices qui sont de vraies professionnelles, avec une éthique de travail solide et des limites claires.

 

Ce qui m’a le plus marqué ? **La façon dont elle traite le consentement.** Dans chaque scène, on voit comment se négocient les limites, comment s’établit la confiance, comment le « non » est respecté. C’est pédagogique sans être lourd.

La série évite deux écueils : diaboliser le BDSM et le travail du sexe, ou les idéaliser complètement. Elle montre la réalité : c’est un travail, avec ses satisfactions et ses difficultés. Les personnages font des erreurs, apprennent, grandissent.

**Mon verdict ?** Si vous vous intéressez à la sexualité, aux relations, au consentement, ou si vous êtes simplement curieux du monde du BDSM professionnel, foncez. C’est drôle, touchant, éducatif.

# Bonding